Lorsqu’un bâtiment cesse d’être occupé et entretenu, il s’effondre en général de lui-même au bout de quelque temps. Si l’emplacement reste inoccupé, la végétation ne tarde pas à recouvrir les ruines. Puis, au cours des siècles, la terre, le sable et la poussière, apportés par le vent, s’accumulent sur place. Une couche de terre végétale recouvre alors l’ensemble.
L’édifice peut également être rasé avant reconstruction d’un nouveau bâtiment. Dans ce cas, on se contente de répartir les déblais sur le sol et d’épandre une couche de terre afin de stabiliser et d’égaliser l’ensemble. On peut alors reconstruire par dessus. Ainsi, au cours des siècles, le niveau du sol de circulation s’est progressivement élevé, et dans les villes d’origine ancienne, on retrouve fréquemment des restes de construction superposés sur plusieurs mètres de hauteur.
Site gallo-romain de Châteaubleau (77) : archeochateaubleau.wordpress.com
Archéologie & Ateliers d’initiation à l’archéologie pour les scolaires en Ile-de-France : archeostudia.wordpress.com
Merci c’est une question que je me suis souvent posé 🙂 .
Bonjour,
J’ai lu, dans un article concernant l’archéologie des villes, que la couche qui recouvre les ruines porte un nom mais je ne sais plus lequel. Connaîtriez-vous son nom?
Merci,
C
Bonjour,
Je pense que vous parlez de l’unité stratigraphique.
Cyrille
Merci beaucoup je me suis souvent poser la question et je ne comprenez pas alors j’imaginer des trucs de fou. C’était pour moi un vrais mystère.
Bonjour merci de m’avoir répondu à cette question qui me hantée depuis très longtemps et personne n’arrivais à me répondre. Mais ce n’est que la moitié de la réponse à cette question. Est-ce que la poussière atmosphérique joue aussi un rôle et cette poussière est ce que ça que nous appelons de la terre. Sinon est-ce que la matière terre parvient de notre planète uniquement ou bien elle est en partie constituée de l’atmosphère,cosmos etc.Derniere question,où puis je aller travailler bénévolement à Metz dans un site archéologique. Merci beaucoup
Bonjour RICATTE,
Concernant les fouilles bénévoles, la liste est ici : http://www.culture.gouv.fr/Thematiques/Archeologie/Sur-le-terrain/Chantiers-de-benevoles
Et la « terre » qui recouvre les vestiges est issues de la terre végétale produite par l’activité de dégradation des végétaux par les êtres vivants sur le sol et dans le sous-sol, ainsi que de la dégradation des minéraux : l’eau et le vent par exemple, détachent des particules des blocs affleurants à la surface
Si je comprends bien le fait de la détérioration du bati au cours du temps, et de son recouvrement par la végétation ainsi que de la terre véhiculée par les vents, je reste cependant sur ma faim.
En effet s’il ne s’agissait que de cela, la surface du sol serait alors constituée d’infinis tumulus!! autrement dit les fondations resteraient constamment au même niveau, par rapport au sol sur lequel nous nous déplaçons!
Mais il n’en est rien!
Alors Les bâtis s’enfonceraient-ils tout simplement sous le sol, au cours des millénaires, du fait cette fois de l’érosion interne.
La différence de densité entre la terre végétale et les matériaux de construction ne jouerait elle pas un rôle au fil des siècles dans l’enfoncement des bâtiments ? En effet la terre végétale a une densité plus faible qu’une pierre ou un brique ! Pour prouver cela, il faudrait attendre plusieurs siècles !
D’après JeanClaude Bourguignon le travail des lombrics participeraient pour une grande part à l’enfouissement des vestige
Si le niveau des sols augmente au dessus des ruines par apport de matériaux cités plus haut, n’y a-t-il pas un affaissement du sol par ailleurs ?