L’année dernière, l’Agence Spatiale Européenne (ESA) entrait dans l’histoire en faisant atterrir le tout premier appareil sur une comète, Philae. Mais les scientifiques ont déjà les yeux tournés vers l’avenir et leur prochain gros projet : Lunarville, le premier habitat lunaire. Rien que ça !
Pour bâtir cet habitat sur la Lune, l’ESA ferait appel aux technologies les plus avancées. Impression 3D, structures pneumatiques… Lunarville serait implantée dans le cratère Shackleton, un immense trou de plus de 4 km de diamètre au pôle Sud lunaire. Et Johann-Dietrich Wörner, futur directeur de l’ESA, entend bien démarrer la construction dès 2024.
Si l’Agence n’a jamais fait atterrir quoi que ce soit sur la Lune, cela changera dès 2018 – avec un Lunar Lander, au pôle Sud justement. Cette mission permettra d’envisager plus sereinement le grand débarquement de 2024.
Et la mission s’annonce complexe. Le vaisseau contiendra tout le nécessaire pour bâtir cet habitat. Il faudra d’abord déployer un dôme gonflable à la surface. Une fois en place, des robots dotés d’imprimantes 3D créeront un revêtement en dur pour protéger de la terre et la poussière lunaires. Cette couche recouvrira la totalité du dôme, protégeant ainsi les futurs habitants des radiations cosmiques et des impacts de météores. Et les recherches pour y parvenir sont déjà bien engagées.
Mais si la construction de Lunarville pourrait débuter dès 2024 – si tant est que les fonds soit réunis d’ici là -, l’ESA devra résoudre un autre gros défi avant d’envoyer des hommes pour des missions longue durée : « un service de navette permanent devra être mis en place pour les urgences médicales », déclarait Johann-Dietrich Wörner.
Selon l’agence européenne, Lunarville pourrait même, à terme, remplacer l’ISS comme nouvelle base spatiale.
Source : http://fr.ubergizmo.com/