Femmes scientifiques #15 – Nettie Stevens

19/07/2016 | lulunoy

Bonjour à tous! Aujourd’hui, portrait d’une grande généticienne : Nettie Stevens.

Nettie Stevens

Nettie Maria Stevens, née le 7 juillet 1861 à Cavendish dans le Vermont aux États-Unis, était une généticienne américaine connue pour avoir découvert que le sexe de chaque individu est déterminé par des caractères chromosomiques.

Biographie :

Fille d’un charpentier et brillante élève, elle reçoit son diplôme d’institutrice en 1880 à Westfield Normal School, Massachusetts (aujourd’hui Westfield State University) en finissant major de sa promotion. Durant les seize années qui vont suivre, elle exerce le métier d’institutrice puis de bibliothécaire.
En 1886, à 35 ans, elle entame un cursus universitaire de biologie à l’Université de Stanford en Californie, où elle obtient son Bachelor of Arts en 1899 et son Master of Arts en 1900. Elle continue ses études de cytologie, science qui s’intéresse aux cellules isolées, au Bryn Mawr College en Pennsylvanie, influencée par les travaux d’Edmund Beecher Wilson et Thomas Hunt Morgan, deux généticiens américains de la même époque.
Elle obtient son doctorat en 1903, à l’âge de 42 ans et accepte un poste d’assistante au Carnegie Institute of Washington pour les années 1904 et 1905.

Découverte :

En 1905, suite à des expériences sur divers insectes, elle identifie le chromosome Y chez un coléoptère et en déduit que la base de la détermination du sexe dépend de la présence ou non du chromosome Y. C’est une des plus grandes découvertes du XXè siècle. La même année, une découverte similaire a été faite par Edmund Beecher Wilson.
Elle contribua également à des recherches sur la régénération et la structure des organismes unicellulaires, le développement du sperme et des ovules chez les insectes mais aussi sur la division cellulaire chez les vers.
Nettie Stevens resta dans l’ombre des autres scientifiques masculins à une époque où les femmes étaient écartées du savoir scientifique ; elle est néanmoins l’une des premières femmes à être reconnue pour ses contributions scientifiques.

Elle meurt le 4 mai 1912 d’un cancer du sein à Baltimore dans le Maryland. Thomas Hunt Morgan dira d’elle que «  Sa détermination et son dévouement, combinés à un grand sens de l’observation, son sérieux et sa patience, unis à un solide jugement, expliquent en partie sa remarquable réussite ».

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A propos de

Étudiante en Master MEEF 2nd degré (future professeur de Physique-Chimie) et détentrice d'un DUT de Chimie à Strasbourg http://luluramenesascience.com