Ce samedi 11 février, c’est la 2ème Journée internationale des femmes et des filles de science. Une énième, mais toujours indispensable journée pour lutter contre les discriminations et pour la parité, toujours loin d’être atteinte dans la science comme ailleurs.
D’après un rapport de l’UNESCO publié en 2016, les femmes représentent à peine 30% des chercheur(e)s dans le monde. Et contrairement à ce qu’on pourrait croire, ce ne sont pas forcément les pays dits « développés » qui sont les mieux classés : par exemple, d’après les graphiques de répartition mondiale réalisés par l’Institut de Statistique de l’Unesco, la France et l’Allemagne ont parmi les plus petits pourcentages de femmes scientifiques en Europe (respectivement 26 et 28%). Quand des régions comme l’Amérique latine (45%) ou l’Asie centrale (47%) atteignent quasiment la parité.
Des préjugés toujours tenaces
Cette sous-représentation des femmes dans la science est due aux mêmes a priori qu’on peut trouver dans l’ensemble de notre société : accès limité aux études supérieures, discrimination à l’embauche, différences de salaires et de niveau de responsabilités, système forçant à choisir entre carrière ou famille, sans oublier évidemment le harcèlement sexuel…
Cette journée internationale des femmes et des filles de science a été proclamée en 2016 par l’Assemblée générale des Nations Unies, pour « obtenir l’accès et la participation pleine et équitable des femmes et des filles à la science, et aussi pour atteindre l’égalité entre les sexes et l’autonomisation des femmes et des filles ».
Elle fait partie du Programme de développement durable à l’horizon 2030, vaste projet en 17 points visant à éliminer pauvreté, discriminations et inégalités en tous genres. Y a du pain sur la planche !
Wonder Women
Si vous voulez participer ce week-end, ou n’importe quel autre jour, à cette lutte pour la parité, la première chose à faire est de se renseigner, au hasard en cliquant sur les liens plus haut. Dans un genre un peu plus fun, citons par exemple la BD Culottées de la pétillante Pénélope Bagieu, dont le tome 2 vient de sortir et raconte l’histoire de femmes (scientifiques, artistes, athlètes…), qui ont eu la force de changer le cours de leur vie, et par là-même celui des gens autour d’elles, voire du monde…
Si vous préférez jouer, Femmes de Science est un jeu de cartes façon « 7 familles » qui nous fait découvrir plus de 40 femmes scientifiques souvent méconnues. 20% des profits sont reversés à des organisations de promotion des femmes en science.
Et est-il besoin de citer les nombreuses vidéastes dont on vous parle régulièrement, telles que Florence Porcel, Viviane Lalande, Tania Louis et autres Manon Bril ? Car si le problème de la parité se pose dans la recherche, c’est aussi le cas pour la vulgarisation scientifique… Le chemin est encore long, mais on y croit !
Je souhaiterais utiliser vos productions pour mon cours